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Dans cette unité, nous essayons d’évaluer le niveau de tolérance à l’égard des personnes d’origines culturelles différentes parmi les voisins, les collègues de travail, les camarades de classe et les habitants de l’autre rive. La question était de savoir dans quelle mesure et si la diversité culturelle dérangerait les sondés.
L’Enquête a révélé que 82% des participants européens et 75% des participants du sud et de l’est de la Méditerranée considèrent que cela ne les dérangerait pas du tout d’avoir comme collègue de travail quelqu’un d’un autre milieu culturel. Nous constatons ensuite que 78% et 74%, respectivement, confirment qu’ils n’ont aucune objection à avoir un voisin d’origine culturelle différente. Finalement, dans le cas des parents proches épousant des personnes d’origine culturelle différente, les pourcentages sont assez similaires, soit 65% et 60%.
Explorons dans cette unité les analyses de nos experts.
Ricard Zapata-Barrero montre la corrélation qui existe entre le niveau d’appréciation de la diversité et le type d’interaction interculturelle que ces personnes ont vécu. Il met en exergue que « nous enregistrons parmi les sondés européens que les interactions qui se développent dans un chat en ligne et dans les écoles sont plus susceptibles d’entraîner un changement positif de point de vue sur l’ « autre » (37% et 32% respectivement) et une propension à voir la diversité comme une source de prospérité pour la société (74% et 78,5% respectivement) et à refuser l’idée qu’elle constitue une menace potentielle (74% et 80,5% respectivement). Parmi les sondés SEM, nous enregistrons un niveau similaire de changement positif de point de vue sur les Européens lorsque l’interaction a eu lieu à l’école, dans le quartier ou dans un espace public (57%, 57% et 60% respectivement). Cependant, les opinions sur la diversité en tant que source de prospérité pour la société sont enregistrées surtout parmi ceux qui ont été exposés à des interactions par le biais des affaires et du tourisme (78%) ».Femke De Keulenaer observe que les sondés ayant un niveau plus élevé de tolérance à l’égard de l’autre, par rapport à ceux qui en ont un niveau plus faible, sont plus susceptibles de croire que des écoles culturellement diverses joueraient un rôle efficace pour aider les personnes à mieux vivre ensemble.
Alpaslan Özerdem constate que les sondés dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ayant un niveau de tolérance élevé croient beaucoup plus en l’efficacité de différentes mesures de dialogue que les sondés dans les pays européens ayant un niveau de tolérance similaire. Les pourcentages sont 67% pour les programmes d’échange et 63% pour les programmes de dialogue interreligieux, les niveaux européens étant de 39% et 36%.