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L’impact de la numérisation et de l’éducation sur la promotion du dialogue interculturel dans la région EuroMed.
Je m’appelle Karl Donert, je représente l’Association Européenne des Géographes.
Je vais illustrer un bref résumé et une réflexion sur l’article que j'ai produit en début d’année pour le rapport Anna Lindh sur les tendances interculturelles.
Le dialogue interculturel est une caractéristique indispensable d’une société inclusive. Il est la base de la coopération et de la participation dans une société où nous encourageons la tolérance et respectons la différence. Je crois que le dialogue interculturel est un outil fondamental, qui se fonde sur le respect mutuel pour jeter des ponts entre les personnes.
La numérisation a eu un impact énorme sur nous. Elle perturbe la société, mais elle peut avoir des effets positifs en encourageant l’inclusion. Cependant, nous devons avoir de bons outils et de bons espaces pour le dialogue. Il faut aussi souligner qu’il est important d’éduquer sur la façon de les utiliser.
Je pense que l’éducation interculturelle doit être une priorité éducative pour tous, encourageant une diversité culturelle respectueuse, tout en nourrissant des valeurs communes. Les données montrent l’importance d’avoir des espaces éducatifs pour générer un dialogue interculturel. Pendant la pandémie, de nombreuses activités éducatives ont dû être transférées en ligne.
Dans ce cadre, nous devrions donc nous efforcer de créer et d’utiliser des environnements numériques adaptés au dialogue interculturel. Nous devons avoir des espaces en ligne permettant aux personnes de s’engager, de participer, de contribuer et de collaborer. Le rapport Anna Lindh sur les tendances interculturelles montre que les jeunes sont actifs dans les espaces en ligne, notamment dans sept pays, ainsi que sur les plateformes de réseaux sociaux. En ligne, tout le monde peut être producteur d’informations et partager des idées.
Mais permettre un véritable dialogue bidirectionnel est plus difficile du point de vue technique. En Europe également, il y a beaucoup de méfiance à l’égard des réseaux sociaux et des informations mises en ligne. La recherche montre que la numérisation a un impact important dans certains pays. La pandémie a modifié les modes de communication habituels.
La communication en ligne est devenue une activité régulière : j'utilise Zoom et beaucoup d’autres outils de vidéoconférence et d’audioconférence pour rester en contact avec mes amis et ma famille, pour le travail et les affaires. Ces changements radicaux dans les habitudes de nos vies sont susceptibles de perdurer, bien qu’il y ait beaucoup d’incertitude sur la nouvelle normalité dans la future période post-pandémique.
Cependant, je pense que nous devrions considérer la numérisation comme une source de nouvelles opportunités, des occasions de s’engager de manière plus large et avec de nouveaux publics, qui ne seraient peut-être pas atteints autrement. L’expérimentation de nouvelles formes d’expression culturelle est déjà en cours. Nous devons encourager et soutenir ces actions innovantes, tout en veillant à ce qu’une éducation au dialogue interculturel numérique soit fournie.
En résumé, les médias numériques sont devenus un élément fondamental de notre vie. Nous devons veiller à ce que l’alphabétisation aux médias numériques soit disponible dans un contexte formel et non formel. Il convient d’identifier les espaces numériques de dialogue interculturel et d’en promouvoir l’utilité en tant que piliers de la cohésion sociale. Et ils peuvent être utilisés pour nous aider à imaginer le type de société que nous voulons après le COVID. Voilà mon analyse du chapitre que j'ai rédigé pour le rapport Anna Lindh sur les tendances interculturelles concernant l’impact de la numérisation et de l’éducation sur la promotion du dialogue interculturel dans la région euro-méditerranéenne.
Je m'appelle Karl Donert et je suis membre de l’Association Européenne des Géographes.