[FR] Transcriptions des vidéo
Teresa Bean souligne : « ... Il est évident que les arts créatifs, en tant que vecteur de promotion de la conscience interculturelle, sont alignés avec les attitudes des citoyens à l’égard du multiculturalisme et de la cohésion sociale... ».
Bean détaille ensuite le fait que les Italiens sondés ont un nombre croissant d’interactions interculturelles avec les Méditerranéens du sud et de l’est en raison du grand nombre de migrants et de personnes secourues qui demandent l’asile politique en Italie et qui s’intègrent dans le tissu civil italien. Les pourcentages de rencontres interculturelles s’élevaient à 65% en 2016 contre 44% en 2012 ; les rencontres ont lieu surtout dans des lieux publics, dans les quartiers et dans les entreprises.
Si l’on considère les pays au niveau individuel, la Finlande et la France, à 56% et 50% respectivement, ont estimé que les écoles interculturelles sont impératives pour que les enfants apprennent à vivre dans la diversité dans un environnement multiculturel. Le Portugal a obtenu une réponse plus élevée, à 79%. A l’inverse, nous ne voyons que quatre pays où moins de la moitié des sondés ont répondu favorablement : la Palestine à 32%, la Jordanie à 36%, la Pologne à 37% et Israël à 43%.
Aliki Moschis-Gauguet souligne qu’il est crucial de s’engager à augmenter la mobilité artistique, non seulement pour les artistes, mais aussi pour les œuvres d’art culturelles, afin de renforcer la diversité, de transférer les connaissances et d’élargir l’accès et la participation à des projets interculturels dans les espaces publics pour mieux vivre dans des sociétés multiculturelles. Cela peut ensuite être utilisé pour faciliter l’intégration, enseigner l’acceptation de la diversité et même contribuer à guérir le traumatisme d’après-guerre des réfugiés et des immigrants.
Nayla Tabbara propose une série de recommandations pour la promotion de l’éducation interculturelle, affirmant qu’ « il est aujourd’hui impératif d’inclure dans l’éducation interculturelle la situation mondiale actuelle qui explique pourquoi les réfugiés fuient leurs maisons, ainsi que des chiffres précis sur l’impact des réfugiés et des immigrants sur la stabilité, l’économie et la culture locales... y compris la vérification des informations contenues dans les discours des démagogues qui ont tendance à falsifier les chiffres et les récits, dans le but d’accroître la xénophobie, la victimisation et le sectarisme ou l’extrême droite. Inclure les chiffres de cette Enquête et d’autres sondages et apprendre aux jeunes à les analyser est un autre outil qui leur permet de réfléchir à leurs propres positions et perceptions ». Elle préconise en outre de promouvoir un nouveau modèle de citoyenneté inclusive « pour prendre en considération le fait que les citoyens ont de multiples appartenances culturelles, ethniques et religieuses ou positions philosophiques et qu’ils ont le droit d’exprimer ces appartenances dans la sphère publique ». {mlang}