[FR] Transcriptions des vidéos
Dans ses trois éditions depuis 2009, l’Enquête a confirmé que l’échange virtuel est la source d’interaction principale pour les Méditerranéens du sud et de l’est. Les rencontres de voisinage continuent à augmenter de façon constante en Europe et à diminuer dans les pays du sud et de l’est de la Méditerranée.
Déclarant que « ...l’interculturalisme est considéré comme l’outil le plus approprié pour promouvoir la créativité, la confiance, la connaissance mutuelle et la réduction des préjugés dans la société... », Ricard Zapata-Barrero souligne que l’interculturalisme est considéré comme une méthode appropriée pour la promotion du dialogue, des interactions individuelles et comme un moyen pour éviter l’exclusion sociale et les inégalités sociales.
Aliki Moschis-Gauguet évoque l’interculturalisme dans le cadre des études menées dans certaines villes, en raison des interactions plus nombreuses avec des personnes d’origines sociales et religieuses différentes dans les domaines publics, de voisinage et d’emploi. Nous constatons que les Européens rencontrent des Méditerranéens du sud et de l’est dans ces lieux à 26% et 39%, tandis qu’à l’inverse, les interactions en ligne sont plus fréquentes pour les Méditerranéens du sud et de l’est à 25%.
Bernard Abrignani met en exergue la valeur du voyage comme moyen de compréhension mutuelle et interculturelle, ce qui permet un contact personnel. Citant l’éternelle question du voyage au Siècle des Lumières, Abrignani se demande s’il a toujours autant de valeur aujourd’hui, avec la technologie Internet et considérant la facilité de voyager virtuellement sans quitter l’écran de son ordinateur. En effet, notre Enquête montre une différence selon les tranches d’âge, puisque 40% des Européens âgés de 15 à 29 ans ont parlé à un Méditerranéen du sud ou de l’est ou l’ont rencontré au cours des 12 derniers mois dans la sphère publique, tandis que 32% des Méditerranéens du sud ou de l’est de la même tranche d’âge utilisent encore les réseaux sociaux et Internet pour interagir, les rencontres publiques occasionnelles étant beaucoup moins fréquentes, même pour les jeunes (15%). {mlang}