[FR] Transcriptions des vidéos
Examinons de plus près les commentaires de nos experts sur ces sources d’information et d’autres sources d’information de confiance concernant leur propre groupe de pays et l’autre.
Nous commençons par l’avis de Rima Marrouch : « Si les médias provoquent un changement de perception des personnes originaires de l’autre rive de la Méditerranée, cela indique que ces personnes sont parfois présentées sous un angle négatif dans les reportages médiatiques... ». Elle évoque la façon dont les jeunes se tournent de plus en plus vers les réseaux sociaux pour s’informer, soulignant que pour 37% des jeunes sondés du sud et de l’est de la Méditerranée, la télévision perd sa première place et cède la place aux réseaux sociaux.
Femke De Keulenaer met en évidence que les réseaux sociaux sont utilisés en tant que source d’information très fiable sur les Européens par les Méditerranéens du sud et de l’est, ce qui est directement opposé aux choix des Européens. Les Jordaniens ont répondu à 46% qu’ils faisaient confiance aux réseaux sociaux, alors que le pourcentage de la Tunisie, de la Palestine et d’Israël variait entre 29% et 33%.
Alexandra Büchler souligne que « l’un des résultats les plus significatifs est que les médias sont considérés comme un facteur contribuant à créer une image négative et non pas positive de la région et que leur impact sur le changement des opinions et des perceptions est au mieux limité. En même temps, le nombre élevé des sondés du sud et de l’est de la Méditerranée déclarant ne pas avoir vu, lu ou entendu quoi que ce soit dans les médias concernant l’Europe est déconcertant et soulève des questions sur la fiabilité des médias grand public en tant que source d’informations équilibrées ».
Büchler met en outre en exergue que l’Enquête confirme l’importance croissante d’Internet, en tant que source d’informations et, à la fois, de moyen d’interaction entre les personnes des deux rives, notamment parmi les jeunes (Tableaux 15.2 et 15.3).
Taynja Abdel Baghy et Konrad Pedziwiatr mentionnent, respectivement, que la confiance accordée aux médias en ligne et aux réseaux sociaux en France et en Pologne atteint des pourcentages très différents de 18% et 14% et de 40% et 22%, alors que l’accès à Internet est élevé dans les deux pays.